Samedi 3 mai, des dizaines de journalistes ont manifesté à Khan Younès, dans le sud de Gaza, pour exiger la protection des professionnels des médias par la communauté internationale, face aux attaques répétées d’Israël. Cet appel a été lancé à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sous l’égide du Syndicat des journalistes palestiniens.
Les manifestants ont affiché des pancartes portant des messages tels que « Stop Killing Journalists » (Arrêtez de tuer les journalistes), dénonçant les violences auxquelles sont confrontés les journalistes palestiniens. Tahseen Al-Astal, directeur adjoint du syndicat, a dénoncé les « crimes » commis par Israël, accusant l’État hébreu de tuer directement des journalistes et de détruire leurs maisons. Il a ajouté que l’absence de garanties de sécurité, la destruction des institutions de presse et la privation des outils de travail rendent la situation des médias à Gaza « l’une des plus dangereuses au monde ».
Selon le bureau des médias du Hamas, depuis le début du conflit le 7 octobre 2023, 212 journalistes ont été tués par Israël, 409 ont été blessés et 48 ont été arrêtés. Le syndicat a appelé les institutions internationales à prendre des mesures sérieuses pour rendre responsables ceux qui commettent ces actes.