La fête du Travail a une nouvelle fois été marquée par des tensions en France. Selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, six membres des forces de l’ordre quatre gendarmes et deux policiers ont été légèrement blessés, et plus d’une cinquantaine de personnes ont été interpellées, notamment parmi les groupes dits « black blocs ». Il s’exprimait jeudi soir dans une déclaration relayée sur le réseau social X.
À Paris, des violences ont éclaté, ciblant notamment une installation du Parti socialiste. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour sécuriser les lieux et procéder à des arrestations. Le ministre a dénoncé une tentative d’imposer la « violence politique » par des groupes d’extrême gauche. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a condamné fermement ces attaques et annoncé le dépôt de plaintes, assurant qu’aucune complaisance ne serait tolérée face à ces dérives.
Comme chaque année, des cortèges ont défilé dans tout le pays. La police a recensé 157 000 manifestants, dont 32 000 à Paris. La CGT, elle, avance le chiffre de 300 000 manifestants au total, dont 100 000 dans la capitale. Les participants ont dénoncé la politique sociale du gouvernement et réclamé de meilleures conditions de travail.
Parmi les slogans les plus repris figuraient : « Macron démission », « Travailler moins pour vivre mieux » ou encore « Des sous pour les salaires, pas pour les actionnaires ».