Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à garantir un respect effectif des droits humains. Dans son rapport 2024/2025, publié le 29 avril, l’ONG pointe les restrictions sur la liberté d’expression, d’association et de manifestation, ainsi qu’une répression policière jugée excessive.
Malgré l’adoption de lois progressistes, notamment en faveur des défenseurs des droits humains, Amnesty déplore un écart criant entre les textes et leur application. Son directeur exécutif, Hervé Delmas Kokou, alerte sur des dispositions légales contraires aux normes internationales et dénonce des arrestations arbitraires, comme celles de l’enseignant Ghislain Assy en 2025.
Le rapport revient également sur les expulsions forcées menées depuis janvier à Abidjan, sans réelle consultation ni indemnisation des habitants concernés. Amnesty appelle à plus de transparence, de justice et de respect des engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire.