Le Fonds monétaire international (FMI) a, ce jeudi, diffusé ses projections de croissance pour 2025 dans plusieurs pays africains, révélant des divergences marquées selon les contextes économiques, les réformes structurelles et les conditions extérieures.
📊 Projections clés pour 2025
Voici les taux de croissance anticipés pour certains pays d’Afrique :
- Angola : 2,1 %
- Bénin : 7,0 %
- Botswana : -0,9 %
- Côte d’Ivoire : 6,4 %
- RDC : 5,3 %
- Éthiopie : 7,2 %
- Ghana : 4,0 %
- Kenya : 4,8 %
- Nigeria : 3,9 %
- Sénégal : 6,0 %
- Afrique du Sud : 1,1 %
- Ouganda : 6,4 %
- Zambie : 5,8 %
- Zimbabwe : 6,0 %
Bénin (7,0 %)
Avec un taux projeté parmi les plus élevés de la région, le Bénin paraît bénéficier d’un bon dynamisme, probablement soutenu par des réformes, des investissements ou une demande intérieure solide. Si ces chiffres se confirment, le pays pourrait être l’un des plus performants d’Afrique de l’Ouest cette année.
Éthiopie (7,2 %)
La croissance attendue à plus de 7 % illustre les ambitions de son plan de développement, notamment dans l’agriculture, l’industrie et les infrastructures. Toutefois, la stabilité politique, les contraintes énergétiques et le contexte sécuritaire restent des points de vigilance.
Côte d’Ivoire (6,4 %) / Sénégal (6,0 %) / Ouganda (6,4 %)
Ces pays sont parmi les mieux positionnés pour maintenir une dynamique soutenue. Leurs économies diversifiées, leurs investissements dans les infrastructures et leur intégration régionale sont des points favorables.
RDC (5,3 %) / Zambie (5,8 %) / Zimbabwe (6,0 %)
Des projections solides, surtout pour des nations attirant souvent l’attention pour leurs ressources naturelles et leurs défis de gouvernance. La RDC, en particulier, pourrait renforcer son rôle économique en Afrique centrale si les conditions politiques et sécuritaires s’améliorent.
Kenya (4,8 %) / Nigeria (3,9 %) / Ghana (4,0 %)
Ces géants de l’Afrique subsaharienne présentent des taux plus modestes. Le Nigeria, en particulier, semble freiné par ses défis structurels : dépendance au pétrole, déficit budgétaire, inflation élevée et besoin d’investissements massifs.
Afrique du Sud (1,1 %) / Botswana (-0,9 %)
Ces prévisions reflètent des économies en ralentissement, où les contraintes structurelles chômage élevé, faiblesse de la demande intérieure, tensions fiscales pèsent fortement. Le Botswana pourrait connaître un recul, signe de fragilité dans ses modèles économiques.