L’OPEP écarte une sortie rapide du pétrole et prévoit une hausse de la consommation jusqu’en 2050

Malgré les appels à réduire l’usage des énergies fossiles, la consommation mondiale de pétrole va continuer de croître jusqu’en 2050, affirme l’OPEP. Selon son rapport 2025 sur les perspectives énergétiques, la demande passera de 103,7 à 123 millions de barils par jour d’ici 25 ans, soit une hausse de 18,6 %.

« Aucun pic de demande n’est en vue », a déclaré le secrétaire général Haitham Al-Ghais, dénonçant comme « irréaliste » l’objectif d’une transition rapide. L’organisation s’oppose ainsi aux prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui anticipe un pic dès la fin de la décennie.

Tirée par la croissance démographique, l’urbanisation et les besoins énergétiques des pays en développement, la demande globale en énergie devrait croître de 23 % d’ici 2050. Le pétrole et le gaz représenteront encore 54 % du mix énergétique mondial, tandis que la part du charbon chutera de 27 % à 14 %. Les énergies renouvelables hors hydroélectricité progresseront, mais resteront minoritaires (14 %).

La demande viendra majoritairement des pays hors OCDE, avec l’Inde en tête. Les secteurs de l’aviation, du transport routier et de la pétrochimie continueront de tirer la croissance.

Pour répondre à cette demande, l’OPEP estime les investissements nécessaires à 18 200 milliards de dollars d’ici 2050, soit 700 milliards par an en moyenne.

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