Le mercredi 30 avril dernier, un accord économique majeur a été signé entre les États-Unis et l’Ukraine, marquant une nouvelle étape dans la reconstruction de l’Ukraine ravagée par le conflit. Le partenariat prévoit un fonds d’investissement dédié, soutenant des projets dans les secteurs miniers, pétroliers et gaziers. Les États-Unis auront ainsi un accès privilégié aux ressources naturelles ukrainiennes, bien que le contrôle et la propriété de ces ressources restent entièrement entre les mains de l’Ukraine.
Ce fonds, financé à parts égales par les deux nations, visera à attirer des investissements mondiaux pour soutenir la reconstruction du pays. La ministre ukrainienne de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, a précisé que l’Ukraine conservera la gestion exclusive de ses ressources naturelles, y compris les décisions relatives à leur extraction.
Cette signature survient dans un contexte où l’Ukraine, tout en restant en guerre contre la Russie, bénéficie d’une aide financière et matérielle considérable des États-Unis, notamment sous la présidence de Joe Biden. Donald Trump, bien que critiqué par certains pour ses positions, a salué cet accord comme une bonne opportunité économique pour les deux pays, tout en soulignant son rôle dans la consolidation d’une Ukraine souveraine et prospère.
Cependant, l’accord a suscité des réactions mitigées, certains démocrates américains et des députés ukrainiens l’ayant qualifié de désavantageux pour Kiev au début des négociations. Finalement, une version modifiée de l’accord a été acceptée, bien qu’il n’inclut pas les garanties de sécurité demandées par l’Ukraine face à la menace russe.
L’accord marque aussi un signal stratégique envoyé à la Russie, notamment concernant l’engagement des États-Unis pour une Ukraine libre et prospère, bien que le conflit continue de frapper les régions ukrainiennes, comme l’illustre la récente attaque de drones russes sur Odessa.