Le Porte-parole du Gouvernement Talon, Wilfried Léandre Houndgbédji, a réagi ce vendredi à la question des démissions observées dans certains partis politiques, notamment au sein de la mouvance présidentielle. Pour lui, il s’agit d’un phénomène normal en politique, qui ne mérite ni suspicion ni accusation. « Nous avons aussi nos contradictions et nos divergences, mais nous faisons en sorte de les gérer au mieux, contrairement visiblement à d’autres », a-t-il déclaré, avant de souligner la différence de posture entre la mouvance et certains partis d’opposition. « Nous, on n’accuse personne. En dehors de nous-mêmes, on n’accuse personne d’être derrière ce genre de réaction ou même de démission d’un militant qui quitte un parti de la mouvance pour aller vers un autre parti, même si c’est de l’opposition. »
Le Porte-parole a affirmé que la mouvance préfère analyser ses propres manquements plutôt que de pointer du doigt des « mains invisibles ». « On prend acte, on s’autocritique et on regarde ce qui n’a pas marché, pourquoi tel a pu être frustré ou mécontent au point de claquer la porte », a-t-il expliqué, tout en insistant sur la responsabilité individuelle de chaque militant.
« On prête aux militants, en ce qu’ils sont majeurs et responsables, la capacité de prendre des décisions intègres, lucides, et de les assumer », a-t-il poursuivi, estimant qu’un départ d’un parti ne doit pas automatiquement être perçu comme le résultat d’une manipulation extérieure. « C’est de l’ordre normal des choses, On regrette qu’il en soit ainsi, mais c’est de l’ordre normal des choses. Et il n’y a personne que nous accusons. », conclut-il.