Charles Blé Goudé, président du Cojep, a réagi, lundi 15 septembre à la décision du Conseil constitutionnel qui a retenu seulement cinq candidatures sur soixante pour l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire. Écarté du processus électoral en raison d’une condamnation par contumace à 20 ans de prison, l’ancien ministre de la Jeunesse a dénoncé une décision « profondément injuste », rappelant avoir déjà été acquitté par la Cour pénale internationale pour les mêmes faits.
Tout en exprimant sa solidarité avec les leaders recalés, dont Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan et Tidjane Thiam, Blé Goudé a appelé l’opposition à dépasser les polémiques et à s’unir pour obtenir l’alternance par le vote. « La seule voie pour le changement sans effusion de sang, c’est celle des urnes », a-t-il martelé.
Le fondateur du Cojep a félicité les cinq candidats retenus (Alassane Ouattara, Jean-Louis Billon, Simone Ehivet, Henriette Lagou et Don Mello) estimant que leur responsabilité est désormais immense face aux attentes des Ivoiriens.
« Nous avons de réelles chances de remporter cette élection. Mais pour transformer cette espérance en réalité, il faut se mobiliser massivement et voter le 25 octobre », a insisté Blé Goudé, rejetant toute option de boycott.
Son message se veut un appel à la participation citoyenne : « L’alternance et le changement que nous désirons ne viendront que par les urnes, dans la paix et la dignité », a-t-il conclu, promettant d’aller à la rencontre des électeurs à travers le pays.
