Le programme panafricain CAADP-XP4, actif de mars 2019 à décembre 2024, a généré des « résultats substantiels » en matière de recherche agricole, d’innovation technologique et de renforcement institutionnel, selon ses responsables. Financé par l’Union européenne via DeSIRA et supervisé par le Fida, le projet a permis de développer des semences résistantes au changement climatique, de promouvoir des pratiques agroécologiques et de consolider les capacités des institutions partenaires dans 23 pays africains.
Au Sénégal, chercheurs, groupements de femmes et ONG ont été formés à la mobilisation de ressources, à la gestion et au partage des connaissances, ainsi qu’à l’évaluation des technologies climato-intelligentes, dépassant parfois les résultats attendus. Le projet a également servi de levier pour mobiliser des financements complémentaires, notamment de la Banque mondiale et de la coopération suisse, et a ouvert la voie à de nouveaux programmes sur l’agroécologie.
Les responsables restent toutefois conscients des défis restants et plaident pour une prolongation du programme. L’objectif est de transformer les résultats obtenus en politiques publiques efficaces et de préparer une éventuelle phase 2, afin de renforcer encore l’innovation agricole et la résilience des acteurs ruraux. Un rapport final issu de l’atelier de trois jours documentera les impacts et formulera des recommandations pour l’avenir.
