L’Association de la presse étrangère (FPA) a exprimé lundi son indignation après la mort de cinq journalistes internationaux dans le sud de la bande de Gaza, lors de frappes israéliennes. Les victimes travaillaient pour Reuters, AP et Al Jazeera.
Selon la FPA, ces frappes, les plus meurtrières visant des journalistes depuis le début du conflit, ont touché l’escalier extérieur d’un hôpital où les journalistes étaient régulièrement présents avec leurs caméras, sans aucun avertissement préalable. L’association exige des explications immédiates des Forces de défense israéliennes et du bureau du Premier ministre, et appelle Israël à cesser ces attaques ciblant la presse. Elle demande également aux dirigeants internationaux de tout mettre en œuvre pour protéger les journalistes.
Le ministère de la Santé de Gaza a confirmé que 20 Palestiniens, dont des patients, des personnels de santé et des journalistes, ont été tués, tandis que plusieurs autres ont été blessés. Parmi les victimes figurent Hussam al-Masri (télévision palestinienne), Mohammad Salama (Al Jazeera), Mariam Abu Dagga, Moaz Abu Taha et Ahmed Abu Aziz, journaliste indépendant.
Depuis octobre 2023, plus de 62 700 Palestiniens ont été tués à Gaza, où la campagne militaire a provoqué une grave crise humanitaire. Israël fait face à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale, ainsi qu’à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.
