Selon Google, chaque requête textuelle effectuée via Gemini, son intelligence artificielle, consomme en moyenne 0,24 Wh, soit moins que l’énergie nécessaire pour regarder neuf secondes de télévision. L’étude, basée sur des données de mai 2025, indique également qu’une requête génère 0,03 g de CO₂ et utilise 0,26 ml d’eau, l’équivalent de cinq gouttes.
Le groupe américain précise que ces chiffres prennent en compte l’énergie des serveurs actifs et inactifs, le refroidissement des centres de données et d’autres charges indirectes, mais n’incluent pas l’entraînement des modèles ni le volume total des requêtes. Google souligne que l’étude n’a pas été vérifiée par un tiers indépendant.
Cette communication intervient alors que la consommation énergétique des géants de l’IA suscite de vives interrogations : les centres de données de Google ont produit 15,2 millions de tonnes de CO₂ en 2024, en hausse de plus de 50 % depuis 2019. L’Agence internationale de l’énergie estime que d’ici 2030, les centres de données pourraient représenter 3 % de la consommation mondiale d’électricité, soit le double d’aujourd’hui.