La Belgique a dénoncé mercredi les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre des juges et procureurs de la Cour pénale internationale (CPI), estimant qu’elles sapent la lutte mondiale contre l’impunité.
« La Belgique regrette vivement ces sanctions », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, sur X, réaffirmant son « soutien indéfectible » à l’indépendance et au personnel de la CPI.
Le chef de la diplomatie belge a souligné que la Cour constitue une « pierre angulaire de l’ordre international fondé sur des règles » et qu’« affaiblir la Cour revient à affaiblir la capacité collective à défendre la dignité humaine et à rendre justice aux victimes ».
Prévot a rappelé l’appel conjoint lancé avec la Slovénie en juin pour activer le règlement de blocage de l’UE afin de protéger la CPI des pressions extérieures. « La lutte contre l’impunité ne doit pas être entravée. La justice doit rester libre », a-t-il conclu.
Washington a annoncé mercredi des sanctions visant quatre responsables de la CPI, dont un juge ayant validé les mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant.