Les États-Unis envisagent désormais d’autres options pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza, face à l’impasse des négociations indirectes avec le Hamas. L’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré jeudi 24 juillet que son équipe de négociateurs, jusque-là basée à Doha, a été rappelée pour consultations. Il évoque une réponse « égoïste » du Hamas à la dernière proposition en date, laquelle aurait, selon lui, bloqué toute avancée vers un accord.
« Nous avons décidé de rapatrier notre équipe de Doha pour procéder à des consultations suite à la dernière réponse du Hamas, qui démontre clairement un manque de volonté de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza », a-t-il écrit sur le réseau X. Il affirme que Washington va désormais explorer « d’autres options » pour favoriser la libération des otages et améliorer les conditions des civils à Gaza.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole adjoint du département d’État, Tommy Pigott, n’a pas fourni de précisions sur ces alternatives. Israël a également annoncé le rappel de sa propre équipe de négociation pour évaluer les suites à donner aux pourparlers. Cette démarche intervient après la réponse du Hamas à une proposition portant sur une trêve de 60 jours, accompagnée d’un échange d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.
Malgré ces retraits simultanés, une source proche des discussions, citée par la chaîne publique israélienne Kan TV News, assure que les négociations ne sont pas rompues. « Il s’agit d’une action coordonnée entre toutes les parties. Des décisions importantes doivent être prises, et c’est pourquoi la délégation est revenue pour de nouvelles consultations. La dynamique reste positive », a-t-elle indiqué.
Pendant ce temps, la situation humanitaire sur le terrain ne cesse de s’aggraver. Selon les autorités sanitaires locales, au moins 21 enfants sont récemment morts de malnutrition ou de faim à Gaza.
