La marathonienne kényane Ruth Chepngetich a été provisoirement suspendue par l’Athletics Integrity Unit (AIU) à la suite d’un contrôle antidopage positif. L’échantillon prélevé le 14 mars 2025 a révélé une concentration anormalement élevée d’hydrochlorothiazide (HCTZ), un diurétique prohibé, à hauteur de 3 800 ng/mL soit près de 190 fois le seuil autorisé par l’Agence mondiale antidopage.
Alertée le 3 avril, l’AIU a entendu l’athlète le 16 avril. Dès cette audition, Chepngetich a accepté une suspension volontaire. Mais l’AIU a confirmé, jeudi 17 juillet, avoir imposé sa propre suspension provisoire en attendant l’issue de la procédure disciplinaire. L’athlète reste libre de faire valoir sa défense devant un tribunal compétent.
Championne du monde du marathon en 2019 et recordwoman mondiale de la discipline (2h09’56 en octobre 2024), Chepngetich n’a plus été vue en compétition depuis mars. En cas de confirmation de l’infraction, elle risque deux ans d’inéligibilité. Le HCTZ est classé parmi les substances interdites du groupe S5 en raison de son potentiel à masquer d’autres produits dopants.
