France : Macron condamne avec force la frappe israélienne sur l’église de Gaza et affirme que « le cessez-le-feu doit être finalisé maintenant »

Le président français Emmanuel Macron a exprimé jeudi 17 juillet une vive condamnation de la frappe israélienne qui a touché l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, un lieu de culte emblématique placé sous protection historique de la France.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Macron a annoncé s’être entretenu avec le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, pour lui réitérer le soutien de la France aux chrétiens de Palestine.

« Je condamne fermement la frappe israélienne qui a touché l’église de la Sainte-Famille de Gaza », a écrit le président, exprimant ses pensées pour les victimes, leurs familles et « tous les chrétiens qui, comme les civils palestiniens et les otages, vivent l’enfer ».

Macron a dénoncé une guerre devenue « injustifiable », appelant à un cessez-le-feu immédiat et à une libération des civils et otages pris au piège dans une spirale de violences. Il a par ailleurs critiqué le blocage de l’aide humanitaire vers Gaza, le jugeant « indigne » et contraire aux principes du droit international.

« La solidarité de la France va à tous les chrétiens de Palestine, de Gaza à Taybeh, aujourd’hui menacés », a-t-il ajouté.

Le même jour, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a également dénoncé l’attaque contre cette église placée sous protection française comme étant « inadmissible », ajoutant que « le carnage à Gaza doit cesser ».

La frappe israélienne intervient dans le cadre d’une campagne militaire menée sans relâche depuis octobre 2023, qui a causé, selon les autorités locales, la mort de plus de 58 600 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.

Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, Israël poursuit ses opérations. La Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre. Par ailleurs, Israël est poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), un dossier toujours en cours.

La frappe sur l’église Sainte-Famille, symbole de la présence chrétienne à Gaza, risque de renforcer la pression diplomatique sur Tel-Aviv, alors que les attaques sur des sites religieux protégés s’ajoutent aux accusations de violations graves du droit humanitaire.

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *