Vietnam – États-Unis : des reliques de guerre restituées comme symbole de réconciliation

A Washington D.C., l’ambassade du Vietnam aux États-Unis a organisé, le quinze juillet dernier, une cérémonie marquante de réception de reliques de guerre remises par l’organisation américaine des anciens combattants des conflits étrangers (Veterans of Foreign Wars – VFW). Ce geste symbolique illustre la volonté commune de renforcer la réconciliation entre les deux pays, cinquante ans après la fin du conflit.

Côté vietnamien, l’ambassadeur Nguyên Quôc Dung et plusieurs membres de la mission diplomatique étaient présents. La délégation américaine comprenait Tim Peters, directeur exécutif adjoint du VFW, des membres de l’organisation, ainsi que Kelly McKeague, responsable de l’agence DPAA (Défense POW/MIA Accounting Agency) en charge de l’identification des prisonniers et disparus de guerre.

Parmi les objets remis figuraient des casques militaires, des carnets personnels, des pièces d’identité, des certificats et des cartes datant de la guerre du Vietnam. Des objets modestes en apparence, mais chargés d’émotion et de mémoire.

Tim Peters a déclaré que cette restitution représente « un acte de profonde réconciliation, destiné à soulager les souffrances encore vives des anciens combattants des deux pays ainsi que de leurs familles ». Il a également réaffirmé la volonté du VFW de poursuivre son engagement pour identifier d’autres objets ou documents susceptibles d’éclairer le sort des soldats vietnamiens toujours portés disparus.

L’ambassadeur Nguyên Quôc Dung a salué l’initiative, soulignant que « chaque objet rendu est porteur d’une histoire, d’une vie, et d’un lien indélébile avec les familles restées dans l’attente ». Il a exprimé sa gratitude pour cet acte à la fois symbolique et profondément humain, qui s’inscrit dans la dynamique de coopération entre le Vietnam et les États-Unis pour tourner la page des blessures de guerre.

Cette remise de souvenirs s’inscrit dans les efforts bilatéraux plus larges visant à surmonter les séquelles du conflit, notamment par la coopération dans la recherche des disparus, le déminage ou la dépollution des zones affectées par l’agent orange.

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