Le haut responsable américain Rudolph Atallah est en visite à Bamako pour renouer la coopération sécuritaire entre les États-Unis et le Mali, dans un contexte de menaces persistantes au Sahel.
Depuis le 8 juillet, le directeur adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme à la Maison Blanche a entamé une mission de trois jours, accompagné de l’ambassadrice américaine à Bamako, Rachna Korhonen. Il a rencontré les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Sécurité pour discuter de la relance d’un partenariat « pragmatique et mutuellement avantageux ».
Les échanges ont porté sur le renforcement des capacités militaires maliennes, la lutte contre les groupes armés, et l’intégration de la Confédération des États du Sahel (AES) dans les efforts antiterroristes. Bamako a aussi dénoncé le soutien de certains États à des groupes terroristes actifs dans la région.
Rudolph Atallah a réaffirmé l’intérêt de Washington pour un partenariat sécuritaire renouvelé. Il a précisé que la souveraineté du Mali sur ses alliances est respectée, tout en soulignant l’importance d’une réconciliation nationale pour stabiliser le pays et attirer des investissements.
Cette visite s’inscrit dans une dynamique de reprise de la coopération bilatérale, amorcée en février avec une rencontre entre l’armée malienne et le Commandement américain pour l’Afrique. Le Mali est aussi engagé dans des programmes régionaux soutenus par les États-Unis, comme Juniper Shield et Obsidian Mosaic, partiellement réactivés après des années de gel.
Les deux parties ont convenu de maintenir un dialogue régulier, dans le respect des priorités du Mali.