Le ministre gabonais de l’Intérieur, Hermann Immongault a annoncé, le 9 juillet à Libreville, l’ouverture officielle du dépôt des candidatures pour les élections législatives et locales. Les candidats auront du 17 au 23 juillet 2025 pour soumettre leurs dossiers dans les structures administratives locales ou les représentations diplomatiques à l’étranger.
Cette étape clé s’inscrit dans le calendrier de la Transition engagée depuis le 30 août 2023. Le décret présidentiel n°0290/PR/MISD, signé le 7 juillet, fixe les modalités pratiques du dépôt et garantit une procédure uniforme sur tout le territoire.
Le double scrutin est prévu pour le 27 septembre (premier tour), avec un second tour des législatives le 11 octobre. La campagne électorale s’étendra du 17 au 26 septembre, puis du 1er au 10 octobre pour le second tour. Ces élections marqueront la fin de la période transitoire, avec le remplacement de l’Assemblée nationale provisoire et des délégations spéciales en charge des collectivités locales.
Les autorités promettent des scrutins « libres, transparents, crédibles et inclusifs » et appellent partis et citoyens à s’engager pleinement. Le président Oligui Nguema y voit une étape décisive vers la « Cinquième République » et la restauration de l’ordre constitutionnel.
Pour l’Union démocratique des bâtisseurs (RDB), nouveau parti porté par le chef de l’État, ce scrutin représentera un premier test politique grandeur nature. L’enjeu est de taille : il s’agit de structurer le nouveau paysage politique autour d’un projet de gouvernance renouvelée.