À l’approche de la COP30 prévue en novembre 2025 à Belém, une coalition internationale appelle à l’action contre la désinformation climatique, identifiée comme un frein majeur à l’engagement mondial en faveur du climat.
Dans un communiqué diffusé le 10 juillet, l’Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique invite à proposer des solutions concrètes pour lutter contre les fausses informations et renforcer la confiance dans la science. Les meilleures initiatives seront intégrées au programme officiel de la COP30.
Soutenue par la présidence brésilienne, cette initiative réunit les Nations unies, l’Unesco, la CCNUCC, sept pays (dont la France, le Maroc et le Royaume-Uni) ainsi que des organisations de la société civile. Pour la première fois, la lutte contre la désinformation figure parmi les priorités d’une COP.
« Aucun pays ne peut affronter seul ce fléau », a déclaré le président brésilien Lula, lors du sommet du G20 à Rio en 2024. António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a également mis en garde contre les campagnes de déni, d’écoblanchiment et le harcèlement des scientifiques.
Le tout premier rapport mondial des Nations unies sur les risques place la désinformation en tête des vulnérabilités mondiales. Elle menace la crédibilité des négociations climatiques et alimente l’inaction.
Les acteurs intéressés peuvent soumettre, jusqu’au 31 août 2025, leurs projets via la plateforme gov.br/secom/mutiraoglobal. Les propositions retenues contribueront à bâtir un espace d’action global pour une information climatique fiable, essentielle à une transition juste et durable.