L’édition 2025 de la NBA G League International Draft, tenue le 8 juillet, a marqué un moment fort pour le basketball africain. Trois jeunes talents du continent ont été repérés parmi les 17 joueurs sélectionnés, confirmant la montée en puissance de l’Afrique sur la scène internationale.
Premier Africain et tout premier nom appelé, le Malien Aliou Diarra a été choisi en tête de la draft par les Texas Legends, l’équipe affiliée aux Dallas Mavericks. Âgé de 23 ans, le pivot s’est illustré sur le continent avec le Stade Malien, le FUS de Rabat (Maroc) et l’APR du Rwanda. Son engagement défensif, récompensé par un titre de meilleur défenseur de la Basketball Africa League (BAL), a renforcé sa réputation comme l’un des intérieurs les plus prometteurs du continent.
Jean-Jacques Boissy, l’ascension sénégalaise
Autre figure marquante, Jean-Jacques Boissy, meneur sénégalais de 25 ans, a été sélectionné en 5ᵉ position par Memphis Hustle, franchise liée aux Memphis Grizzlies. MVP de la BAL 2025 avec Al Ahly Tripoli, Boissy incarne le renouveau du basket sénégalais. Son expérience à la fois en Afrique et en Europe lui ouvre des perspectives sérieuses pour une future entrée dans la NBA, entre 2026 et 2028 selon les analystes.
Emmanuel Beya, la touche congolaise
Enfin, Emmanuel Beya, jeune ailier congolais, a été repêché en 17ᵉ position par Rip City Remix, soulignant la diversité des talents africains présents dans cette draft. Sa sélection confirme l’intérêt croissant des franchises américaines pour des profils venus de zones longtemps sous-exploitées.
Instaurée en 2018, la NBA G League International Draft offre une véritable plateforme d’accès à la ligue nord-américaine pour les basketteurs étrangers. L’édition 2025 illustre parfaitement cette mission, avec une présence africaine plus forte que jamais.
Entre ambitions personnelles et fierté collective, Boissy, Diarra et Beya deviennent des symboles de la montée en puissance du basket africain. Ils incarnent une génération formée localement, puis propulsée sur la scène mondiale grâce à des ligues comme la BAL et à un encadrement de plus en plus structuré.
