En visite à Washington, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a exclu la possibilité d’un accord global pour la libération de tous les otages israéliens détenus à Gaza, affirmant devant leurs familles que « cette option n’est pas envisageable pour le moment ».
Il a plaidé pour un accord partiel, évoquant des propositions confidentielles qu’il entend partager avec le président américain Donald Trump. Un projet négocié à Doha prévoit un cessez-le-feu de 60 jours avec la libération de dix otages en deux temps. Trump serait désigné garant de la fin des hostilités à l’issue de cette période.
Les familles exigent un accord global et dénoncent un possible « échec politique et moral » si cette opportunité n’est pas saisie. Elles ont salué l’engagement américain après une rencontre à la Maison-Blanche.
D’après les autorités israéliennes, 50 otages sont toujours retenus à Gaza, dont 20 seraient vivants. Plus de 10 800 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, dans des conditions qualifiées d’inhumaines par plusieurs ONG.
Depuis octobre 2023, les offensives israéliennes à Gaza ont causé la mort d’environ 57 800 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. Des mandats d’arrêt ont été émis contre Netanyahu et l’ex-ministre Yoav Gallant par la Cour pénale internationale, tandis qu’Israël fait face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice.