Une conférence internationale sur la situation à Jérusalem-Est s’est tenue ce mercredi 9 juillet à Dakar, sous l’égide de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Comité des Nations unies pour les droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP). Objectif : appeler à une paix juste, durable et conforme au droit international.
Face à la dégradation humanitaire dans les territoires palestiniens, les participants ont fermement dénoncé les violations des droits humains à Gaza et à Jérusalem-Est. L’ambassadeur Samir Bakr Diab a qualifié les exactions en cours de « crimes de génocide » et réaffirmé que Jérusalem-Al-Quds est la capitale légitime de l’État palestinien.
La représentante spéciale adjointe de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Barrie Freeman, a rappelé que le statut de Jérusalem « ne peut être modifié unilatéralement » et que l’occupation israélienne reste illégale selon l’avis consultatif rendu en 2024 par la Cour internationale de justice.
Le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, a renouvelé son engagement historique en faveur du peuple palestinien. Il a plaidé pour que Jérusalem reste un lieu universel de paix et d’ouverture.
Des représentants de plusieurs pays, dont la Palestine, la Namibie, Cuba, l’Indonésie, la Malaisie, le Nicaragua et des institutions régionales comme la CEDEAO, ont pris part à la rencontre. Cette conférence prépare les actions politiques et humanitaires à venir, notamment la conférence de haut niveau annoncée par la France et l’Arabie saoudite.
L’enjeu principal reste la mise en œuvre des résolutions internationales, notamment la ES 10-24 de l’ONU, en vue d’une solution à deux États et de la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine à l’ONU. Les participants réclament une mobilisation internationale ferme pour mettre fin à l’impunité et garantir les droits fondamentaux du peuple palestinien.
