Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) tire la sonnette d’alarme. Dans un contexte politique marqué par l’approche de la présidentielle du 25 octobre 2025, la formation d’opposition dénonce des tentatives de musellement de ses voix les plus critiques.
Simon Doho, président du groupe parlementaire PDCI à l’Assemblée nationale, affirme que des informations persistantes font état d’un projet d’arrestation visant plusieurs cadres du parti, y compris des députés en exercice. Parmi les figures citées figure notamment le porte-parole du parti, le député Bredoumy Soumaila Traoré.
« Ces menaces de poursuites semblent motivées par une volonté de réduire au silence ceux qui portent la voix des Ivoiriens confrontés à des difficultés croissantes », a dénoncé Simon Doho. Il appelle les autorités à renoncer à toute action répressive et à privilégier le dialogue dans cette phase sensible du calendrier électoral.
Le groupe parlementaire PDCI interpelle aussi la communauté nationale et internationale sur la gravité de ces allégations, qu’il qualifie de préoccupantes, surtout en cette période où la confiance dans le processus électoral reste fragile. Pour Simon Doho, la paix durable passe par un climat d’inclusion, de transparence et de respect mutuel entre acteurs politiques.
Ce n’est pas la première fois que Bredoumy Soumaila est dans le viseur des autorités. En avril dernier, il avait été convoqué à la préfecture de police d’Abidjan, avant que cette convocation ne soit annulée sans explication officielle.
En appelant au sens de responsabilité des Ivoiriens, le PDCI insiste sur l’urgence d’éviter toute dérive qui pourrait compromettre la stabilité du pays à l’approche des élections. Le parti réitère son attachement à une compétition électorale apaisée et équitable, dans l’intérêt des générations futures.
