La 47e session de l’UNESCO, ouverte à Paris, examine cette semaine 30 candidatures pour intégrer le patrimoine mondial, allant des grottes préhistoriques aux forêts protégées, en passant par d’anciens lieux de répression transformés en mémoriaux.
Parmi les propositions, figurent deux sites africains : la réserve de biosphère de l’archipel des Bijagos en Guinée-Bissau et les forêts de Gola Tiwai en Sierra Leone, refuge d’espèces menacées.
Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, alerte sur les dangers croissants pesant sur le patrimoine mondial : près de 75 % des sites souffrent de risques liés à l’eau, tandis que la moitié des 56 sites en péril le sont à cause des conflits, notamment au Moyen-Orient.
L’UNESCO prévoit de reprendre ses actions en Syrie pour protéger le musée de Damas et les monuments d’Alep, tout en surveillant les dégâts dans la bande de Gaza.
Un site, la région d’Ohrid (Albanie/Macédoine du Nord), pourrait intégrer la liste rouge du patrimoine en péril en raison d’un développement urbain mal contrôlé.