Les familles des otages israéliens détenus à Gaza ont exigé, samedi que le gouvernement israélien approuve sans délai l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers proposé par le Hamas, afin de mettre fin au conflit dans l’enclave palestinienne.
Einav Zangauker, mère d’un otage, a déclaré devant le ministère de la Défense à Tel Aviv que si l’accord précédent n’avait pas été saboté par le Premier ministre Benyamin Netanyahu, les otages seraient déjà rentrés chez eux. Elle a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu pour sauver des vies, soulignant que la guerre a déjà atteint ses objectifs militaires. « Netanyahu, tu as promis de ramener tous nos proches, c’est le moment d’agir », a-t-elle lancé, appelant à l’envoi d’une équipe de négociation pour concrétiser l’accord.
Un autre proche d’otage a invité le président américain Donald Trump à exercer une pression pour accélérer la conclusion de l’accord, avertissant que tout retard pourrait coûter la vie à d’autres détenus.
Vendredi, le Hamas a confirmé avoir donné une réponse « positive » à la dernière proposition de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, actuellement examinée par Israël. Le cabinet de sécurité israélien devait se réunir samedi soir pour décider des suites à donner.
Selon Tel Aviv, environ 50 otages seraient détenus à Gaza, dont 20 encore vivants. Parallèlement, plus de 10 400 Palestiniens sont emprisonnés en Israël, où des conditions dénoncées comme inhumaines auraient causé plusieurs décès.
Malgré les appels internationaux au cessez-le-feu, Israël poursuit ses opérations à Gaza, qui ont déjà fait plus de 57 300 morts palestiniens depuis octobre 2023, principalement des civils.
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense pour crimes de guerre. Israël fait aussi face à une procédure devant la Cour internationale de Justice pour génocide lié à son offensive.