Les bombardements menés vendredi matin par l’armée israélienne à travers la bande de Gaza ont coûté la vie à au moins 37 Palestiniens, selon des sources médicales relayées par Anadolu. Parmi les victimes figurent 15 civils tués alors qu’ils attendaient une aide humanitaire.
À Khan Younès, dans le sud du territoire, une frappe sur le rond-point al-Tahlia a fait 15 morts et une cinquantaine de blessés, ciblant un groupe de personnes rassemblées pour obtenir de la nourriture. À l’ouest de la ville, dans la zone côtière d’Al-Mawasi, un camp de déplacés a été touché. Huit personnes, dont plusieurs enfants et femmes, ont péri. Des témoins affirment qu’il s’agissait principalement de membres d’une même famille.
D’autres attaques ont également visé des zones proches de l’hôpital de campagne britannique, le littoral de Khan Younès, le camp de réfugiés d’al-Bureij au centre de Gaza, ainsi qu’un quartier résidentiel de la ville de Gaza. Plusieurs habitations auraient été détruites, et une école accueillant des déplacés aurait été frappée sans qu’un bilan précis ne soit encore disponible.
Ces nouvelles frappes interviennent après une journée déjà particulièrement meurtrière, marquée par la mort de plus de 100 personnes, dont 51 en attente d’aide humanitaire.
Depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, plus de 57 000 Palestiniens ont été tués selon les autorités locales, majoritairement des femmes et des enfants. Malgré les appels répétés à un cessez-le-feu, les combats se poursuivent dans l’ensemble du territoire.
Le gouvernement israélien est actuellement visé par des poursuites internationales. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre. Parallèlement, une procédure pour génocide est en cours devant la Cour internationale de justice.