D’après le gouvernement, cette réforme vise à renforcer les instruments juridiques en vigueur, à corriger les failles en matière de sécurité alimentaire et à imposer de nouvelles normes sanitaires de qualité. Il s’agit aussi, toujours selon le Conseil des ministres, de moderniser les conditions de production et d’introduire des techniques innovantes pour améliorer la qualité du pain consommé par les populations.
L’étude commanditée à cet effet mettra à la disposition du ministère de l’Industrie et du Commerce plusieurs outils stratégiques. Il s’agit d’un guide technique pour l’installation d’une unité de boulangerie, d’un guide des bonnes pratiques et des normes relatives à la production du pain, d’un mécanisme de détermination participative du prix du pain avec les acteurs du secteur et enfin, d’un dispositif de détection et de mesure de substances prohibées dans la farine, la pâte ou le pain fini.
Toujours selon le compte rendu du Conseil, l’objectif est clair : améliorer les conditions et techniques de production pour permettre à l’ensemble des boulangers du pays de produire un pain de meilleure qualité, plus sûr, et répondant aux exigences actuelles en matière d’hygiène, de transparence et de santé publique.
