Ce samedi 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président du Ghana, John Dramani Mahama a adressé un message fort de reconnaissance aux professionnels des médias, soulignant leur rôle central dans le fonctionnement démocratique du pays. Dans un message sur son compte Facebook, ce samedi, le chef de l’État ghanéen a tenu à exprimer son « admiration pour le dévouement et la résilience » des journalistes, au Ghana comme ailleurs dans le monde. « Je me joins au peuple ghanéen pour célébrer le rôle vital joué par les médias dans la stabilisation de notre démocratie », a-t-il affirmé, saluant leur engagement à tenir les dirigeants responsables et à porter la voix des citoyens.
Pour le président, la presse constitue un pilier essentiel dans la construction d’un pays plus fort et plus dynamique. Il a invité les professionnels du secteur à continuer de promouvoir « les normes les plus élevées d’intégrité journalistique » et à contribuer à un débat public éclairé. Il a également appelé à l’unité pour « renforcer notre démocratie par la vérité, l’exactitude et le reportage éthique ».
Le chef de l’État a rappelé que son gouvernement reste attaché à la liberté de la presse. Citant son ministre des Communications gouvernementales, il a réaffirmé, comme cela avait été souligné vendredi lors de la soirée d’honneur organisée par l’Association ghanéenne des journalistes (GJA), que les autorités continueront de travailler à garantir un espace médiatique libre et prospère.
Un message qui tombe à point nommé, dans un contexte mondial où la liberté de la presse reste sous pression dans de nombreuses régions. Le Ghana, souvent cité comme un exemple de liberté d’expression en Afrique de l’Ouest, entend renforcer ce statut en misant sur une presse libre, responsable et engagée…