Le chef des armées ougandaises, le Général Muhoozi Kainerugaba, a reconnu publiquement l’arrestation d’Eddie Mutwe, responsable de la sécurité du leader de l’opposition Bobi Wine. Cette annonce, diffusée via plusieurs messages sur le réseau social X depuis le 1er mai, a provoqué un tollé dans le pays.
Dans ses publications, le fils du président Yoweri Museveni affirme avoir « capturé le commandant militaire du NUP » une allusion directe à Eddie Mutwe en recourant à des expressions méprisantes et des menaces explicites envers d’autres membres du Parti d’Unité Nationale, la principale formation d’opposition. Il évoque également des actes d’humiliation infligés au détenu, notamment l’obligation de s’agenouiller devant un portrait du chef de l’État et d’apprendre le runyankore, langue maternelle du président.
Bobi Wine, dans une réaction postée sur le même réseau, a dénoncé une arrestation arbitraire et des traitements inhumains. Il a appelé à une mobilisation ce vendredi à Makerere-Kavule pour exiger la libération d’Eddie Mutwe et afficher leur solidarité avec les prisonniers politiques.
