Le Myanmar continue de compter ses morts après le puissant séisme de magnitude 7,7 survenu vendredi dernier. Le dernier bilan officiel, publié mercredi par l’ambassade du Myanmar au Japon, fait état de 3 003 morts, 4 515 blessés et 351 personnes toujours portées disparues.
L’épicentre du tremblement de terre se situe dans la région de Sagaing, au centre du pays. Un second séisme de magnitude 6,4 a aggravé les dégâts, provoquant l’effondrement d’immeubles, rasant des villages et laissant des milliers de sinistrés sans eau, sans nourriture et sans abri.
En Thaïlande voisine, un gratte-ciel en construction s’est écroulé sous l’effet des secousses, faisant au moins 15 morts et 72 disparus.
Face à l’ampleur de la catastrophe, l’armée birmane au pouvoir a annoncé un cessez-le-feu temporaire jusqu’au 22 avril pour permettre aux secours d’agir. Cette trêve répond à une déclaration similaire d’une alliance rebelle majeure, soucieuse de soutenir les efforts humanitaires.
À ce jour, 53 vols humanitaires ont été acheminés vers le pays, et plus de 1 900 secouristes de 15 nations, dont la Chine, l’Inde, la Russie et plusieurs voisins d’Asie du Sud-Est, sont à pied d’œuvre.
Mais la situation pourrait se compliquer davantage. Le service météorologique national alerte sur des pluies hors saison attendues dès le 11 avril, risquant de ralentir les secours dans ce pays déjà affaibli par des années de guerre civile. Depuis vendredi, 66 répliques, allant de 2,8 à 7,5, ont été enregistrées.
