Les Nations unies ont averti d’un « risque élevé et croissant » de crimes atroces à Gaza, en raison de la poursuite des opérations militaires israéliennes et du blocus imposé sur la région. Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a exprimé ses inquiétudes devant le Conseil de sécurité, soulignant que le cessez-le-feu temporaire avait été brisé et que les bombardements israéliens continuaient de frapper des sites résidentiels, des hôpitaux et des écoles.
Türk a déploré les récentes attaques ayant tué 15 membres du personnel médical et humanitaire et a appelé à une enquête indépendante sur ces crimes. Il a également critiqué les ordres d’évacuation et de délimitation de zones interdites qui ne respectent pas le droit international humanitaire.
Le Haut-Commissaire a dénoncé le blocus israélien, qualifiant cette situation de punition collective et évoquant l’utilisation de la famine comme méthode de guerre. En outre, il a exprimé des préoccupations sur les intentions israéliennes d’annexer Gaza et de procéder au transfert forcé de la population palestinienne, un acte pouvant constituer un crime international.
Türk a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et d’un accès humanitaire sans entrave, rappelant que la solution à ce conflit réside dans un règlement politique fondé sur deux États vivant côte à côte, conformément aux résolutions de l’ONU et au droit international.
