L’ONU apporte un soutien technique au gouvernement intérimaire du Bangladesh pour documenter les exactions commises sous le régime de Sheikh Hasina, destituée en août 2024 après des manifestations massives.
Le conseiller en chef Muhammad Yunus insiste sur l’importance de cette documentation pour établir la vérité et garantir la justice, notamment sur la répression des partisans de Hefazat-e-Islam en 2013 et les violences contre les soutiens de Jamaat-e-Islami.
Un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU évoque 1 400 morts lors des manifestations de 2024, dont 13 % d’enfants, et accuse Hasina de crimes contre l’humanité.
L’ONU alerte aussi sur la crise des Rohingyas, affirmant que le Bangladesh a besoin de 15 millions de dollars par mois pour assurer leur approvisionnement alimentaire. La visite d’Antonio Guterres, prévue du 13 au 16 mars, pourrait relancer la mobilisation internationale.
