À la veille de la finale de la Coupe Arabe entre le Maroc et la Jordanie, Jamal Sellami a surpris les médias en désignant Tarik Sektioui, actuel entraîneur de la sélection A’, comme le futur sélectionneur des Lions de l’Atlas. « Pour moi, Tarik Sektioui est le futur entraîneur des Lions de l’Atlas après la Coupe d’Afrique et le Mondial », a déclaré Sellami, ancien international marocain et ex-sélectionneur du Maroc A’, lors d’une conférence de presse. Un propos audacieux prononcé à un moment sensible, alors que le Maroc se prépare pour la CAN 2025.
Le problème est que Walid Regragui est toujours en poste et sous pression. Demi-finaliste du Mondial 2022 et éliminé prématurément lors de la dernière CAN, le technicien doit mener les Lions de l’Atlas à domicile dans des conditions exigeantes. La déclaration de Sellami pourrait donc mettre Regragui dans une position inconfortable et relancer les débats sur son avenir.
Sur le fond, Sellami souligne une réalité : Tarik Sektioui symbolise la montée en puissance des entraîneurs marocains sur la scène continentale et internationale. Son parcours et ses résultats, notamment lors de la Coupe Arabe, renforcent sa crédibilité. Mais il n’est pas seul : le Maroc dispose d’autres techniciens locaux talentueux, comme Mohamed Ouahbi, Nabil Baha, et Sellami lui-même.
Si la forme et le timing de cette sortie sont maladroits, le message est clair : le Maroc n’est plus dépendant de solutions étrangères pour diriger sa sélection. Pour l’heure, la priorité reste Walid Regragui, et c’est sur le terrain, lors de la CAN 2025, que se décidera l’avenir du banc marocain.




