Malgré les efforts officiels pour lutter contre le dopage, l’Inde reste en 2025 le pays comptant le plus grand nombre de cas positifs, pour la troisième année d’affilée, selon le rapport annuel de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Cette situation constitue un défi majeur pour un pays candidat à l’organisation des Jeux olympiques de 2036.
En 2024, 260 athlètes indiens ont été testés positifs sur 7 113 échantillons analysés. La France arrive en deuxième position avec 91 cas, suivie de l’Italie (85), de la Russie et des États-Unis (76 chacun), puis de l’Allemagne (54) et de la Chine (43).
Face à ce constat, l’Agence nationale antidopage indienne (Nada) a souligné ses efforts récents : augmentation des contrôles, programmes d’éducation et de sensibilisation. Au 16 décembre 2025, 7 068 contrôles avaient été effectués, révélant 110 cas positifs. Parmi eux, le lutteur Reetika Hooda, quart de finaliste aux Jeux de Paris 2024, a été suspendu après un contrôle positif.
Le Comité international olympique (CIO) avait mis en garde l’Inde en juillet dernier, lors d’une rencontre à son siège, sur la nécessité de renforcer la lutte antidopage pour être éligible à l’organisation des Jeux à Ahmedabad. Depuis, une commission spéciale a été créée et une loi antidopage adoptée pour intensifier les contrôles et améliorer les capacités de dépistage.




