À six mois du lancement de la Coupe du monde 2026, l’engouement est déjà massif. Les premiers chiffres publiés par la FIFA dans le cadre de la troisième phase de vente de billets révèlent une forte mobilisation populaire autour de plusieurs sélections, dont deux futurs adversaires du Maroc en phase de groupes : le Brésil et l’Écosse.
En seulement 24 heures, plus de cinq millions de demandes de billets ont été enregistrées sur la plateforme officielle de la FIFA, en provenance de plus de 200 pays et territoires. Si les États-Unis, le Canada et le Mexique, pays hôtes du tournoi, dominent logiquement les requêtes, certaines nations affichent une ferveur remarquable.
Le Brésil figure parmi les pays ayant formulé le plus de demandes. L’affiche Brésil–Maroc, programmée le 13 juin à New York–New Jersey, se classe même parmi les matchs les plus convoités de la phase de groupes. Cette mobilisation s’explique en partie par la proximité géographique entre l’Amérique du Sud et les villes hôtes nord-américaines, facilitant les déplacements des supporters brésiliens et, plus largement, latino-américains.
Pour les Lions de l’Atlas, cette donnée annonce un premier match dans une atmosphère largement favorable à la Seleção, malgré le caractère neutre du terrain.
L’Écosse, autre adversaire du Maroc dans le groupe C, se distingue également par une forte présence dans les statistiques de billetterie. De retour en Coupe du monde après 28 ans d’absence, la sélection écossaise bénéficie d’un soutien populaire intense, porté par l’émotion du retour et une culture footballistique profondément enracinée.
Cette ferveur, nourrie par l’attente et l’histoire, promet des tribunes bruyantes et engagées, notamment lors des rencontres face au Maroc.
Entre un Brésil soutenu massivement sur le continent américain et une Écosse portée par l’enthousiasme de son retour au Mondial, le Maroc se prépare à évoluer dans un contexte populaire exigeant. Forts de leur expérience et de leur parcours historique en 2022, les Lions de l’Atlas savent toutefois que l’adversité fait partie de leur ADN. La Coupe du monde 2026 s’annonce déjà comme un test à la fois sportif et mental.



