CAN Maroc 2025 : Assad, la mascotte, zoom sur les figures les plus marquantes de la compétition africaine

 

La Confédération africaine de football et le Comité local d’organisation ont dévoilé lundi « Assad », mascotte officielle de la CAN 2025. Le nom, issu de l’arabe et signifiant « lion », renvoie directement au lion de l’Atlas, symbole fort du Maroc. À quelques mois du tournoi, cette révélation relance l’intérêt autour de ces figures devenues, au fil du temps, de véritables ambassadrices de la compétition.

Bien plus que de simples costumes, les mascottes de la CAN traduisent une identité nationale, une vision culturelle et une manière de raconter le tournoi. Certaines ont ainsi marqué durablement la mémoire collective.

En 2012, le Gabon et la Guinée équatoriale avaient misé sur Gaguie, un gorille imposant vêtu des couleurs des pays hôtes. Inspirée de la faune locale, la mascotte s’était imposée comme un repère visuel fort, très présent dans les fan zones et la communication officielle.

En Côte d’Ivoire, pour la CAN 2023, Akwaba avait incarné l’hospitalité ivoirienne. L’éléphant, symbole national, portait les couleurs du drapeau et rappelait le sens de l’accueil, valeur centrale du pays hôte. Rapidement adoptée par le public, la mascotte avait dépassé son simple rôle promotionnel.

L’Égypte, en 2019, avait choisi Tut, clin d’œil au pharaon Toutânkhamon. À travers cette mascotte, les organisateurs ont relié l’héritage millénaire du pays à un football africain moderne et élargi à 24 nations, dans une édition record.

La CAN 2015 en Guinée équatoriale avait été marquée par Chuku Chuku, un porc-épic stylisé aux couleurs nationales. Inspirée de la faune locale et du récit culturel du pays, la mascotte incarnait dynamisme, jeunesse et proximité avec la population.

Enfin, Samba reste pour beaucoup la référence absolue. Panthère noire de la CAN 2017 au Gabon, elle symbolisait force, vitesse et hospitalité. Son nom, tiré d’une salutation bantoue, traduisait l’accueil gabonais et l’ambition d’un tournoi à la fois festif et spectaculaire.

Avec « Assad », le Maroc entre à son tour dans cette histoire. Reste désormais à savoir si le lion de l’Atlas saura marquer les esprits autant que ses illustres prédécesseurs.

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