Le Cap-Vert disputera pour la première fois la Coupe du monde et hérite d’un groupe relevé avec l’Espagne, l’Uruguay et l’Arabie Saoudite. L’ailier Willy Semedo, 31 ans, international capverdien à 33 reprises, a livré sa réaction juste après le tirage.
Il voit dans l’Espagne l’un des adversaires les plus redoutables du tournoi, aux côtés de la France et de l’Argentine. Il rappelle que la Roja, championne d’Europe en titre, développe un jeu offensif et spectaculaire. Il décrit l’Uruguay comme une équipe habituée aux grandes compétitions, solide, expérimentée et difficile à manœuvrer, même sans stars individuelles. Il souligne aussi la constance de l’Arabie Saoudite, régulièrement présente en phase finale, portée par un groupe qui se connaît parfaitement et par la méthode d’Hervé Renard.
Semedo reconnaît qu’un duel contre le Portugal, le Brésil ou même la France aurait eu une saveur particulière, notamment pour lui, né en France, et pour ses coéquipiers évoluant au Portugal. Il se réjouit néanmoins d’affronter deux grandes nations du football mondial et insiste sur l’importance de savourer ce rendez-vous tout en jouant pleinement les chances de qualification.
Il admet que le Cap-Vert devra créer la surprise pour franchir le premier tour. Il rappelle que les meilleurs troisièmes peuvent aussi poursuivre la compétition. Il s’attend à ce que les adversaires étudient attentivement le jeu capverdien, même si une part de lui espère encore un léger excès de confiance de leur part.
Évoquant la qualification acquise en octobre, il confie avoir mis du temps à mesurer l’ampleur de l’exploit. Il estime aujourd’hui que l’absence du Cap-Vert à la prochaine CAN pourrait représenter un avantage. Il considère que cette pause évitera la fatigue liée à une compétition exigeante et permettra au groupe d’aborder la Coupe du monde avec plus de fraîcheur.



