Le tirage au sort du Mondial 2026 approche, et les prédictions se multiplient. Parmi elles, celle du superordinateur d’Opta fait réagir : le Maroc n’aurait que 1,1 % de chances de remporter le tournoi organisé du 11 juin au 19 juillet aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Classés seulement 15e par Opta, les Lions de l’Atlas seraient derrière des équipes comme le Mexique, la Norvège, l’Uruguay ou la Colombie, que le Maroc devance pourtant au classement FIFA. Une projection jugée d’autant plus surprenante que l’équipe de Walid Regragui a terminé 4e du Mondial 2022, marquant l’histoire du football africain, et reste sur une série record de 18 victoires consécutives, la meilleure au monde.
Cette évaluation contraste avec d’autres analyses. Selon The Athletic, le Maroc figure parmi les neuf favoris après l’Argentine, l’Espagne, la France, l’Angleterre, le Brésil, les Pays-Bas, le Portugal et l’Allemagne. Même résultat du côté de ChatGPT, où le Maroc demeure également dans le top 9 mondial.
Ces divergences montrent les limites des modèles statistiques, incapables de refléter pleinement la dynamique d’un groupe, l’élan d’une nation ou les surprises inhérentes au football. Et si le Maroc a déjà déjoué les pronostics, rien n’indique que l’exploit ne puisse se répéter.
Pour beaucoup, ces prévisions ne sont qu’un jeu d’attente avant le tirage officiel. Pour d’autres, elles alimentent l’idée que le Maroc peut encore surprendre, peut-être jusqu’à la plus haute marche, une première dans l’histoire africaine.
