La sélection française a conclu ses qualifications pour la Coupe du monde 2026 par une victoire en Azerbaïdjan (3-1), le 16 novembre à Bakou, mais le match a laissé un goût mitigé. Les jeunes joueurs alignés ont eu l’occasion de se montrer, mais peu ont véritablement marqué les esprits.
Le onze de départ, entièrement renouvelé après le large succès contre l’Ukraine (4-0), a permis à certains jeunes talents de découvrir la sélection. Maghnès Akliouche a ouvert son compteur en Bleu, tandis que Malo Gusto a délivré deux passes décisives, dont une pour Jean-Philippe Mateta. Ce dernier, malgré ses qualités, reste encore loin d’une place dans la liste définitive pour le Mondial aux États-Unis, au Mexique et au Canada (11 juin-19 juillet).
Pour Akliouche, sa première titularisation en cinq sélections a été une « semaine positive », comme il l’a confié. Il a été remplacé à la 62e minute par Rayan Cherki, qui avait déçu contre l’Ukraine. Hugo Ekitike, après un match prometteur contre l’Ukraine, a été moins en vue en Azerbaïdjan, tandis que Christopher Nkunku a livré une prestation trop neutre, malgré quelques occasions.
Au milieu, Khéphren Thuram a cru inscrire son premier but avec l’équipe de France à deux reprises, mais l’arbitrage vidéo a refusé ses tentatives. Son duo avec Warren Zaïre-Emery a toutefois globalement contenu les Azerbaïdjanais. À l’inverse, Lucas Chevalier, pour sa première sélection, n’a pas réussi à convaincre pleinement.
La rencontre a débuté de manière surprenante, avec un but rapide encaissé dès la 4e minute, le premier jamais inscrit par l’Azerbaïdjan contre la France. Renat Dadashov a profité d’une défense passive, mal alignée sur le débordement de Rahman Dashdamirov. Mais la France a rapidement réagi, Mateta égalisant sur un centre de Malo Gusto.
Malgré la victoire, la deuxième période a été globalement terne, laissant planer le doute sur l’impact de certains jeunes joueurs dans la course pour figurer sur la liste finale du sélectionneur Didier Deschamps, qui sera annoncée mi-mai.



