Les Red Roses ont tenu leur rang. Samedi 27 septembre, devant 81 885 spectateurs à Twickenham, record mondial pour un match féminin, l’Angleterre a décroché son troisième titre de championne du monde en battant le Canada 33-13.
Portées par cinq essais inscrits, contre deux pour leurs adversaires, les Anglaises ont confirmé leur statut d’équipe invincible, enchaînant une 33e victoire de rang. Ce sacre vient effacer le traumatisme de la finale perdue en 2022 contre la Nouvelle-Zélande.
L’inévitable Ellie Kildunne a rapidement répondu à l’ouverture du score canadienne, avant que le puissant pack anglais ne prenne le contrôle. Emmie Cokayne, Alex Matthews (auteure d’un doublé) et Abbie Ward ont scellé la victoire. Malgré un sursaut des Canadiennes après un carton jaune anglais, les Red Roses n’ont jamais tremblé.
Ce troisième sacre mondial (après 1994 et 2014) confirme la suprématie anglaise, déjà victorieuse de sept Grands Chelems consécutifs. Intouchables depuis cinq ans, les joueuses de John Mitchell semblent promises à d’autres exploits, en attendant le Mondial 2029 en Australie.
Dans la petite finale, la Nouvelle-Zélande a dominé la France 42-26 et décroché la 3e place. La capitaine canadienne Sophie de Goede a été élue joueuse de l’année, tandis que la Néo-Zélandaise Braxton Sorensen-McGee, 18 ans, a été désignée révélation du tournoi.