Le XV de France féminin a atteint les demi-finales du Mondial anglais, remplissant son objectif, mais l’écart avec les meilleures équipes reste important pour viser la finale. Face à l’Angleterre, le 20 septembre à Bristol, les Bleues ont perdu 35-17. Malgré le score, elles ont tenu 60 minutes et limité l’écart, notamment grâce à Nassira Kondé, auteure de deux essais, et à une possession et une occupation de terrain dominantes en première période.
Les absences de joueuses clés comme Manae Feleu et Joanna Grisez ont pesé, mais Carla Arbez a salué l’engagement de ses coéquipières : « On a joué avec le cœur et fait douter nos adversaires jusqu’au bout. » Pauline Bourdon Sansus, la plus expérimentée du groupe, a rappelé l’ambition de l’équipe : « Marre de finir troisième ou quatrième. On a le groupe pour aller plus loin. »
La France jouera la petite finale pour la septième fois consécutive et la huitième fois au total. Quatrième nation mondiale, les Bleues ont montré leur niveau, mais ont semblé proches de l’élimination contre l’Irlande (18-13) et encore un cran en dessous des Canadiennes et des Néo-Zélandaises.
Malgré des progrès sur certains aspects techniques comme les rucks et les mêlées, le match contre l’Angleterre a mis en évidence les faiblesses persistantes. Avec une moyenne d’âge de 24 ans et la professionnalisation du rugby féminin en France, l’équipe vise à progresser pour les prochaines compétitions.
Reste à savoir si le duo d’entraîneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz poursuivra l’aventure, leur contrat arrivant à son terme à la fin du Mondial. La Fédération française de rugby promet une candidature ouverte et des décisions à venir.
