Porto-Novo a vibré au rythme des traditions africaines les 2 et 3 août 2025, à l’occasion de la deuxième édition du Festival des Masques. Le site historique de Dangbé Klunon Honto, lieu sacré chargé de mémoire, a servi de théâtre à cette célébration intense du patrimoine vivant. Pendant deux jours, danses, rituels et symboles ont animé la capitale béninoise, attirant un public nombreux et captivé.
Parmi les temps forts, les prestations spectaculaires des masques invités : les N’newi du Nigéria, le Zaouli et le Goli de la Côte d’Ivoire. Chacun a offert un langage chorégraphique puissant, entre gestes codés, énergie brute et spiritualité. Leurs mouvements racontaient des récits anciens, porteurs de valeurs et d’identité.
Touristes, passionnés, familles, curieux… Le public n’a pas tardé à remplir la place. Tambours, chants, cris de joie : l’atmosphère était électrique, quasi mystique. Ce mélange de sacré et de spectacle a transporté les spectateurs dans un espace-temps où le passé et le présent dialoguent.
La dimension symbolique de l’évènement s’est renforcée avec la présence remarquée de dignitaires royaux, de chefs traditionnels et de personnalités culturelles. Tous ont salué, dans une communion rare, la vitalité des arts rituels africains. L’attention des visiteurs étrangers, leurs téléphones levés pour saisir l’instant, disait l’impact croissant de ce rendez-vous culturel.
Bien plus qu’un simple spectacle, le Festival des Masques agit comme un levier de dialogue entre les peuples. Il affirme Porto-Novo dans son rôle de creuset culturel, enraciné et ouvert. À travers ce rassemblement, c’est une fierté collective qui s’exprime, une mémoire partagée qui se danse, se chante, se célèbre.