La Semaine du cinéma turc bat son plein à Tunis avec, au cœur de la programmation, une rencontre marquante entre le comédien Ekin Koç et les cinéphiles tunisiens. L’événement, qui vise à rapprocher les cultures à travers le 7ᵉ art, est porté par l’ambassade de Türkiye, en partenariat avec l’Institut Yunus Emre (YEE) de Tunis et le Bureau de la culture et de la promotion turc.
C’est dans l’espace chaleureux de L’Agora, au cœur du quartier de La Marsa, que cinq longs-métrages soutenus par le ministère turc de la Culture et du Tourisme sont projetés tout au long de cette semaine dédiée au cinéma.
L’acteur principal du film Champion pour nous, Ekin Koç, était l’invité d’honneur d’un échange organisé au siège du YEE. Aux côtés de l’ambassadeur Ahmet Misbah Demircan, de l’attaché culturel Yunus Düzcü, du coordinateur local du YEE, Dr Ali Ihsan Cevik, et d’un public composé notamment d’étudiants tunisiens, il a partagé ses impressions sur son travail et ses rencontres.
Ekin Koç s’est dit ému par la chaleur de l’accueil et la curiosité du public. « C’est ma première visite en Tunisie, et je suis frappé par la ressemblance de cette ville avec celle où j’ai grandi. Je me sens comme chez moi », a-t-il confié à l’issue de la rencontre. Il a également souligné la beauté des échanges nés autour de récits communs, malgré les différences de contexte et de culture. « J’ai été surpris que des gens me posent des questions sur un rôle que j’ai joué il y a douze ans. Cela montre la portée inattendue de nos productions. »
De son côté, l’ambassadeur Demircan a mis en avant le rôle stratégique du cinéma et des séries turques dans la diffusion de la langue et de la culture turques à l’international. Il a rappelé que Türkiye est aujourd’hui le deuxième exportateur mondial de séries télévisées. « Ces productions sont devenues des vecteurs puissants d’apprentissage du turc à travers le monde », a-t-il déclaré.
Pour le Dr Ali Ihsan Cevik, cette semaine de projections illustre l’intérêt croissant des Tunisiens pour les œuvres audiovisuelles turques. Il a salué le dynamisme des participants, qui ont saisi l’occasion pour dialoguer en turc avec l’acteur. « C’est une preuve concrète de l’impact de notre culture sur l’apprentissage linguistique », a-t-il observé.
Parmi les films à l’affiche durant cette édition, les spectateurs ont pu découvrir Rafadan Tayfa : Cappadoce, Gulizar, Le Blé de Semih Kaplanoglu, Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan, ainsi que Champion pour nous.
À travers ces initiatives, la Türkiye entend renforcer sa présence culturelle en Tunisie et encourager les passerelles entre les peuples via le langage universel du cinéma.
