L’armée israélienne a mené vendredi plusieurs frappes aériennes dans l’est et le sud du Liban, ciblant notamment les hauteurs de Hermel ainsi que les localités de Baslaya et Jbaa, selon l’Agence nationale d’information libanaise. Les bombardements visaient des « dépôts d’armes et des infrastructures, ainsi qu’un complexe d’entraînement » présumé du Hezbollah.
Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a indiqué que les opérations militaires « restent actives » et concernent plusieurs fronts, alors qu’Israël maintient une présence dans cinq postes avancés le long de la frontière libanaise. Le ministre de la Défense Israel Katz et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont réaffirmé leur intention de poursuivre les opérations militaires au Liban, en Syrie, à Gaza, en Iran et au Yémen, appliquant « le maximum de force » contre le Hezbollah et d’autres groupes.
Ces frappes interviennent malgré un cessez-le-feu fragile conclu en novembre 2024 entre Israël et le Liban, après plus d’un an de combats transfrontaliers ayant fait plus de 4 000 morts et 17 000 blessés. L’armée israélienne a conservé une présence militaire partielle dans le sud du pays, et poursuit ses incursions en Syrie et ses offensives précédentes à Gaza et contre l’Iran.
Les tensions régionales restent vives, exacerbées par les opérations israéliennes et les échanges de tirs avec le Hezbollah et les Houthis, dans un contexte où la population civile continue de subir de lourdes pertes.
