En Guinée-Bissau, six proches du leader du PAIGC Domingos Simoes Pereira ont été libérés par la junte au pouvoir depuis le coup d’État du 26 novembre 2025. Ce geste est présenté comme un « signe de bonne foi » destiné à apaiser les tensions, alors que les figures clés de l’opposition restent détenues ou en exil.
Le 26 novembre, à la veille de la proclamation des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives, des militaires avaient renversé le président Umaro Sissoco Embalo et suspendu le processus électoral. Fernando Dias, candidat de l’opposition revendiquant la victoire, s’est réfugié à l’ambassade du Nigeria, tandis que Domingos Simoes Pereira et plusieurs autres opposants ont été arrêtés.
La libération des six proches de Pereira intervient après une médiation diplomatique, notamment par une délégation sénégalaise menée par le ministre des Affaires étrangères. La junte la présente comme un compromis en vue d’un retour à la normalité constitutionnelle et au respect des droits internationaux.
Malgré ce geste, la situation demeure fragile : Pereira et d’autres opposants restent détenus, et Fernando Dias demeure à l’abri au sein de l’ambassade nigériane. La pression régionale et internationale semble jouer un rôle, mais l’avenir politique du pays reste incertain.



