Hier, jeudi 17 décembre 2025, le Conseil des ministres togolais a validé une réforme majeure du secteur médiatique avec l’opérationnalisation accélérée de la Haute Autorité de régulation de la communication écrite, audiovisuelle et numérique (HARC), destinée à succéder à la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
Instaurée par la Constitution du 6 mai 2024, la HARC devient le régulateur unique couvrant la communication écrite, audiovisuelle et numérique. Son champ d’action englobe désormais l’ensemble de l’écosystème informationnel, incluant les plateformes numériques et les réseaux sociaux, désormais centraux dans la diffusion de l’information et la formation de l’opinion publique.
Avec des prérogatives élargies, la HARC est chargée de garantir l’équilibre entre liberté d’expression, liberté d’opinion et liberté de la presse, tout en veillant au respect des normes déontologiques et professionnelles. Elle jouera également un rôle clé dans la lutte contre la désinformation, les discours de haine et les atteintes à la cohésion sociale, sans compromettre les droits fondamentaux.
La création de la HARC marque ainsi une rupture avec l’ancien cadre de régulation, jugé inadapté face aux transformations rapides liées au numérique.




