Le Venezuela accuse Trinité-et-Tobago suite à la saisie d’un pétrolier

 

Le Venezuela a dénoncé le 15 décembre 2025 la participation présumée de Trinité-et-Tobago à la saisie par les États-Unis d’un pétrolier transportant du pétrole vénézuélien dans les Caraïbes, qualifiant l’opération de « piraterie internationale ». Caracas critique également l’Union européenne pour avoir prolongé d’un an les sanctions contre des responsables vénézuéliens.

La vice-présidente Delcy Rodriguez a indiqué que le Venezuela « a pleinement connaissance de la participation du gouvernement de Trinité-et-Tobago » et a annoncé l’arrêt immédiat de tout contrat ou négociation d’approvisionnement en gaz naturel avec l’archipel. Elle a également dénoncé une « grave violation du droit international » et une atteinte aux principes de libre navigation et commerce.

La Première ministre trinidadienne, Kamla Persad‑Bissessar, a rejeté ces accusations et précisé que son pays dispose de réserves suffisantes en gaz naturel. Elle a toutefois autorisé les États-Unis à utiliser ses aéroports pour des opérations logistiques.

Parallèlement, le groupe pétrolier PDVSA a dénoncé une « cyberattaque » étrangère, tout en assurant la continuité de ses opérations. L’UE a prolongé les sanctions contre 69 personnalités vénézuéliennes jusqu’au 10 janvier 2027, décision qualifiée d’« illégitime et illégale » par Caracas. L’opposition vénézuélienne continue de dénoncer des arrestations et des violations des droits de l’Homme dans le pays.

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