L’Université officielle de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental, a prononcé l’exclusion définitive de 44 étudiants de deuxième année de doctorat en médecine, reconnus coupables de fraude massive à l’examen de Pédiatrie I. La décision est formalisée par l’acte rectoral n°135 du 4 décembre 2025.
Selon les autorités universitaires, les étudiants incriminés ont falsifié leurs copies après la composition, en dehors de la salle d’examen. Des ratures et surcharges auraient été ajoutées afin d’augmenter artificiellement les notes obtenues. Les enquêtes internes ont établi que plusieurs réponses avaient été modifiées, en dépit du dispositif de contrôle mis en place depuis quatre ans pour garantir l’égalité des chances.
Outre ces exclusions définitives, deux autres étudiants ont vu leur session annulée. Le recteur a.i., le professeur Germain Lubanza Ngoma, justifie ces sanctions par la nécessité de préserver l’intégrité et la crédibilité de la formation médicale.
S’exprimant à ce sujet, le Secrétaire général académique, qui assure également l’intérim du rectorat, a rappelé l’importance de l’assainissement du système universitaire. Il s’est référé au message de l’abbé Apollinaire Cibaka Cikongo, développé au cours d’une conférence intitulée Médecin ou Assassin, insistant sur la formation de praticiens compétents, intègres et moralement responsables.
Par cette mesure jugée exemplaire, l’Université officielle de Mbuji-Mayi entend restaurer la crédibilité des délibérations académiques et lutter fermement contre la fraude dans l’enseignement supérieur en République démocratique du Congo.
