À la veille des 120 ans de la loi de 1905, Gabriel Attal affirme que le cadre de la laïcité demeure pertinent en France. Il estime cependant que ce principe fondamental de la République fait face à des menaces croissantes, notamment dans le milieu scolaire.
Invité de France Inter, le président du groupe Ensemble à l’Assemblée nationale rappelle que la loi de séparation des Églises et de l’État constitue un pilier de la République et s’impose pleinement à l’école. Il dit constater des tentatives d’ingérence visant à faire primer des normes religieuses sur les lois républicaines, ce qu’il qualifie d’« entrisme islamiste ».
Selon lui, ses échanges réguliers avec les élèves, à travers ses fonctions successives de ministre de l’Éducation nationale puis de Premier ministre, montrent une perte de compréhension du principe de laïcité chez une partie des jeunes. Il relève que certains perçoivent la laïcité comme une règle hostile aux religions ou comme une restriction injuste du port de signes religieux à l’école.
Gabriel Attal réaffirme par ailleurs son soutien à l’interdiction du port du voile pour les jeunes filles de moins de 15 ans. Il présente cette position comme une mesure de protection de l’enfance et juge inacceptable, selon ses mots, d’imposer un symbole religieux à une fillette.


