Le Qatar estime que les négociations entre Israël et le Hamas peuvent reprendre rapidement. Le pays, médiateur dans le conflit à Gaza, appelle les deux parties à entrer sans délai dans la deuxième phase du processus de paix. Le cessez-le-feu instauré le 10 octobre reste en vigueur après deux ans de guerre.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, juge nécessaire d’accélérer les discussions. Il évoque les éléments qui compliquent la situation, notamment les combattants encore présents dans les tunnels et les incidents répétés autour de la Ligne jaune, zone marquant le retrait partiel de l’armée israélienne à l’intérieur de Gaza.
L’armée israélienne assure avoir éliminé plus de 40 combattants palestiniens au cours de la semaine précédente dans les secteurs sous son contrôle. Les opérations se concentrent sur les réseaux de tunnels, considérés comme un point stratégique pour le Hamas.
Le cessez-le-feu s’appuie sur le plan présenté par le président américain Donald Trump. Le dispositif prévoit la libération de tous les otages et un retrait partiel des forces israéliennes. Les 20 derniers otages vivants ont été remis à Israël dès l’entrée en vigueur de l’accord. Deux dépouilles n’ont cependant pas été restituées. Le Hamas évoque des difficultés logistiques liées à la destruction massive du territoire.
Majed al-Ansari insiste sur le fait que cette situation ne doit pas bloquer la transition vers la deuxième phase. Celle-ci inclut le désarmement du Hamas, la formation d’une autorité de transition pour administrer Gaza et le déploiement d’une force internationale chargée de stabiliser le territoire. Cette étape n’a pas encore reçu d’approbation formelle.




